En entrevue avec Marco Mega, propriétaire du café Novanta.
Pourquoi le nom «Novanta» ?
Novanta, Novanta, Novanta… Ce n’est pas vraiment rien de spécial. On a cherché longtemps un nom. On ne voulait pas aller dans le typique café italien, avec un Saint-quelque chose, donc on a pris l’adresse. On trouvait que Novanta, qui est 90 en italien, sonnait très bien, et aussi c’est le nombre d’années qu’il me reste à travailler avant d’aller à la retraite !
Quelle est l’histoire du Novanta ?
Je suis dans le domaine du café depuis l’âge de 11 ans. Dans ma famille, on a toujours été dans le café, j’ai réparé des machines pendant longtemps quand j’étais jeune. J’étais en affaires avec mon frère il y a dix ans. Par la suite, j’ai fait d’autres expériences avec d’autres personnes. Au bout de 5 ou 6 ans, j’ai eu envie de recommencer autre chose avec mon frère dans ce domaine-là, et j’ai réussi à le convaincre d’ouvrir un café avec moi.
Quelles sont les valeurs de l’entreprise ?
Le service, une atmosphère chaleureuse et familiale, on aime que tout le monde ici se connaisse. On a le standard que si toi, tu n’aimes pas ce que tu as dans les mains, ne le donnes à personne. Si même toi tu ne boirais ou ne mangerais pas ça, ne le sert pas, même pas gratuitement. On veut vraiment développer un genre de famille, un genre de Cheers. On aime le café, on a une passion du café. D’ailleurs, c’est pour ça qu’on a voulu faire affaire avec Barista, parce que c’est une équipe dynamique, j’aime beaucoup tout le monde là-bas.
Un must sur le menu ?
La pizza. Nos pizzas sont faites avec une farine intégrale, qui prend 4 à 6 heures à «pousser», pour qu’elle soit vraiment gonflée et remplie d’air. On la travaille soigneusement, on met presque chaque ingrédient morceau par morceau dessus, pour que ce soit vraiment beau pour les yeux avant de mettre en bouche. On fait d’excellentes salades, aussi, que ce soit niçoise, méditerranéenne, etc. Nos pâtisseries aussi : on fait nos propres pâtisseries, nos propres cannolis en plusieurs sortes.
Ton café préféré ?
Je suis monsieur macchiato.
Le meilleur moment pour l’apprécier ?
De minuit à midi. En fait, 24 heures sur 24. Il n’y a pas d’heure pour boire un bon macchiato. En Italie, on dirait de ne pas prendre de lait en après-midi, mais je refuse d’écouter ça. On boit ce qu’on veut, on prend le café comme on l’aime.
Facebook ou Instagram ?
Je te dirais un peu plus… Facebook ? Je trouve que c’est un peu plus sérieux.
Avez-vous des projets imminents ?
Pour l’instant, tout est sur la glace. On veut éventuellement en ouvrir un autre, c’est dans nos projets à venir dans la prochaine année.
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