La plantation
Dans une constante recherche de qualité, et dans le but de découvrir de nouvelles saveurs, il faut envoyer sur le terrain des éclaireurs qui pourront ramener à Montréal la connaissance nécessaire à l’élaboration des recettes parfaites pour la torréfaction. Pour créer des recettes parfaites, il faut voir et entendre le récit des producteurs de café. Il faut goûter, goûter et regoûter différents cafés, des plus expérimentaux aux plus traditionnels.
Le spécialiste, c’est Enrico. Co-fondateur de l’entreprise, il est également celui qui goûte et choisit les grains qui verront la couleur des murs de la torréfaction. Mais pour ce faire, il faut voyager, aller voir ce qui se fait sur le terrain de la plantation au cupping, en passant par le nettoyage. À son retour du Salvador et du Guatemala, Enrico nous debrief ; on prend des notes.
Le voyage d’Enrico l’aura amené à considérer et respecter le travail des producteurs à un autre niveau dit-il. La quantité de travail est astronomique sur les plantations de café alors qu’ils produisent annuellement entre 10 et 20 conteneurs de café. Pour l’illustration, un conteneur contient 256 grosses poches de café et une poche pèse environ 70 kilos.
Travailler sur une plantation de café nécessite une forme physique absolument impressionnante si on considère la charge de travail des producteurs. D’abord, le café pousse en altitude – et c’est d’ailleurs souhaitable pour la qualité du grain – et les producteurs doivent conséquemment travailler en pente pour la cueillette des grains.
La méthodologie des plantations
Les plantations de café utilisent une méthodologie intéressante pour maximiser la récolte et les efforts. Si bien sûr l’industrialisation a atteint les plantations de café, on est loin de retrouver le même type de technologies qu’on retrouve en Amérique du nord.
Par exemple, on va planter toutes sortes d’autres plantes sur les plantations pour s’assurer du bien-être du fruit du café. D’abord, de grands palmiers se retrouvent sur les plantations pour contrôler l’ombre, la plante de café donnant un meilleur produit avec des caractéristiques gustatives beaucoup plus intéressantes lorsqu’elle pousse dans une zone d’ombre contrôlée. D’autres plantes sur la plantation sont destinées à attirer certains types d’oiseaux qui se nourrissent d’insectes nuisibles. De cette façon, ils éloignent de façon naturelle les éventuelles nuisances qui pourraient affecter la plantation de café.
Le nettoyage
Dans une constante recherche de qualité, et dans le but de découvrir de nouvelles saveurs, il faut envoyer sur le terrain des éclaireurs qui pourront ramener à Montréal la connaissance nécessaire à l’élaboration des recettes parfaites pour la torréfaction. Pour créer des recettes parfaites, il faut voir et entendre le récit des producteurs de café. Il faut goûter, goûter et regoûter différents cafés, des plus expérimentaux aux plus traditionnels.
Le spécialiste, c’est Enrico. Co-fondateur de l’entreprise, il est également celui qui goûte et choisit les grains qui verront la couleur des murs de la torréfaction. Mais pour ce faire, il faut voyager, aller voir ce qui se fait sur le terrain de la plantation au cupping, en passant par le nettoyage. À son retour du Salvador et du Guatemala, Enrico nous debrief ; on prend des notes.
Le processus de nettoyage
Le processus de nettoyage est l’une des phases les plus importantes dans la vie d’un grain de café. C’est d’ailleurs grâce à cette étape que le fruit – la cerise – devient un grain. Les façons de nettoyer la cerise de café varient toutefois selon les ressources disponibles, mais également selon le profil de goût qu’on a désire attribuer au produit du café. Cela dit, on dénombre 3 méthodes pour nettoyer la cerise de café avant qu’elle ne quitte le pays producteur.
D’abord, il y a la méthode de nettoyage traditionnelle, désormais la plus répandue, l’industrialisation ayant fait ses preuves dans la production de café. C’est donc une méthode qui nécessite de la machinerie et des quantités astronomiques d’eau. Ces machines s’occupent de dépulper la cerise de café, c’est-à-dire de défaire le grain de sa chair, de son sucre. Demeurera le noyau de la cerise, soit le grain, qui sera toujours couvert d’une couche de mucus qu’on arrivera à nettoyer dans une étape suivante. On fera ainsi fermenter le grain dans des «drums» de séchage qui réussiront, notamment en raison de la température élevée, à enlever le mucus et l’humidité du grain, le rapprochant ainsi un peu plus du produit fini. On complète l’étape du séchage en apposant les grains sur des dalles de béton, au soleil, pendant quelques jours où les producteurs vont constamment bouger les grains pour un séchage uniforme.
Les autres méthodes
On a ensuite le processus de nettoyage naturel, qui donne un café plus corsé et plus acidulé que le produit du nettoyage traditionnel. Une fois nettoyé et dépulpé à l’eau comme la précédente méthode, on la fève de café est directement déposée sur les dalles de béton où la fermentation et le détachement des mucus se fera, au soleil. Cette méthode correspond à environ 10% de ce qu’une ferme produit puisqu’elle produit un profil de goût qui peut être intéressant pour certains mélanges de café.
La méthode «honey wash» constitue la dernière méthode pour «nettoyer» la cerise de café. Cette méthode n’utilise pas l’eau justement, puisqu’il faut déposer directement la cerise cueillie sur les dalles et laisser le café sécher au soleil entre 19 et 25 jours. Ce temps permettra ainsi à la fève de se détacher de sa chair, de son mucus de façon naturelle et de fermenter. Le profil de goût du produit de ce café garde les propriétés de fruit, il est très acidulé, très brut puisqu’il n’a pas été lavé à l’eau.
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